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ce qu'il faut savoir sur les chenilles processionnaires



Dangereuses pour les hommes et les animaux, les chenilles processionnaires font leur retour au printemps, dans les jardins publics et privés. D’où vient leur nom, quels sont les risques, comment s’en débarrasser… voici 5 choses à savoir sur ces nuisibles.

Les chenilles processionnaires sont de retour dans nos jardins. Avec le printemps, ces insectes sortent de leurs cocons pour se transformer un peu plus tard en un papillon éphémère, qui vit entre 24 et 48 heures. Urticantes, elles représentent un risque à la fois pour les humains et les animaux, mais aussi pour la végétation. Avec Frédéric Caray, chargé de mission Environnement à la FREDON Auvergne (Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles), voici 5 choses à savoir sur les chenilles processionnaires.

1° Elles sont dangereuses pour l’homme et l’animal

La chenille processionnaire se trouve sur les pins et les résineux. Cette chenille pose problème pour le végétal car elle consomme les aiguilles du pin, mais surtout pour l’homme et l’animal : « Elle émet de petits poils urticants qu’elle a sur son dos et qui peuvent générer des réactions allergiques chez certaines personnes et certains animaux ». Les chiens sont souvent victimes de ces poils urticants et on observe un gonflement au niveau des muqueuses et de la langue. Il convient donc de restreindre l’accès au pin ou au résineux qui abrite des chenilles processionnaires, en particulier aux animaux ou aux enfants. « Les réactions sont très variables. Certaines personnes peuvent faire des dermatites, c’est-à-dire des rougeurs sur la peau, mais ça peut aller jusqu’à un œdème de Quincke ou un choc anaphylactique. L’échelle des symptômes est vaste », précise Frédéric Caray.

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2° L'origine de leur nom

Les chenilles processionnaires tiennent leur nom de la manière dont elles quittent leur nid pour aller s’enterrer et se changer en papillon : « Au printemps, quand elles vont chercher à s’enfouir dans le sol, elles se suivent à la queue-leu-leu sur les troncs et vont chercher à s’enterrer dans le sol, où elles feront leur nymphose, leur transformation de l’état de chenille à l’état de papillon qui dure quelques mois », explique Frédéric Caray.





 

3° On les repère grâce à un nid 

Comme les abeilles ou les guêpes, on peut repérer les chenilles processionnaires grâce à leur nid, un cocon de soie blanche : « Les oeufs sont pondus au niveau des aiguilles des conifères ou à proximité, sur les rameaux. Une fois au stade larvaire, les chenilles s’abritent dans des nids qu’on voit dans les pins à l’automne et en hiver. Ce sont des gros cocons qu’elles tissent elles-mêmes et qui leur servent d’abri et de protection notamment contre le froid ». Les chenilles processionnaires passent une bonne partie de leur vie dans ces nids. « Ce sont des constructions que les chenilles tissent avec des fils de soie, ils ont une forme de poire et ils sont au maximum de leur taille pendant l’hiver. Les chenilles le quittent occasionnellement pour aller se nourrir pendant la nuit », détaille Frédéric Caray.

Les chenilles processionnaires nichent dans les pins.
Les chenilles processionnaires nichent dans les pins. • © BALFIN JEAN PIERRE/MAXPPP



 


4° On peut s’en débarrasser soi-même

Selon Frédéric Caray, il existe plusieurs méthodes pour se débarrasser de ces nuisibles : « A l’automne, on peut supprimer les nids en coupant les rameaux et les incinérer. On peut également utiliser un écopiège : c’est un genre de collerette que l’on met autour du tronc du pin. Sous cette collerette on fixe un tube d’exutoire et un sac associé au tube. Le but, c’est qu’au moment de la procession, les chenilles arrivent dans la collerette et tombent dans le sac rempli de terre et d’aiguilles. Elles vont penser être dans le sol et s’enfouir. On met ensuite le sac à la destruction. C’est un système qui marche très bien, on n’a qu’à changer le sac d’une année sur l’autre. Tout le monde peut mettre ça en œuvre, à condition d’être prudent. » On peut également favoriser leur consommation par leur prédateur naturel, les mésanges, ou utiliser des bactéries naturelles à injecter sur les branches atteintes. « Ces bactéries sont inoffensives pour l’homme et dégradent le tube digestif des chenilles, puis finissent par les tuer », ajoute Frédéric Caray. En été, on peut également utiliser un piège à phéromones pour attirer les males. Il faut se protéger les mains et le visage pour éviter le risque d’être atteint par des poils urticants en portant des gants, un masque et des vêtements longs. En cas de doute ou de risque d’allergie, il est recommandé de faire appel à un professionnel de l’échenillage, précise Frédéric Caray.







5° Elles peuvent faire l’objet d’une déclaration en mairie

Bien qu’existant depuis toujours sur notre territoire, la chenille processionnaire est une espèce méditerranéenne. Effets du réchauffement climatique, on la retrouve de plus en plus au nord ces dernières années. On ne la considère donc pas comme une espèce exotique envahissante : « Il n’y a pas de réglementation nationale comme ça peut être le cas pour le frelon asiatique par exemple. On voit parfois apparaître des arrêtés municipaux qui imposent la lutte contre cet insecte mais il n’y a pas de dispositif de signalement prévu au niveau national », précise Frédéric Caray. Les particuliers peuvent donc prendre contact avec leur mairie pour en savoir plus sur la marche à suivre et les bonnes pratiques de gestion.